Prix de l’investigateur en immunomodulation par PEC de Mallinckrodt

Équipe du RIGHT Institute (UMR1098) en collaboration avec le Centre hospitalier universitaire de Besançon dirigée par le Docteur Étienne Daguindau.

Un projet destiné à analyser les effets immunomodulateurs de la photophérèse extracorporelle (PEC) par le biais des cellules de l’immunité innée a remporté le prix de l’investigateur 2021 Advances in Immunomodulatory EPC de Mallinckrodt plc.

Le projet gagnant vise à étudier les mécanismes de l’apoptose induite par la PEC et les effets directs sur les cellules de l’immunité innée impliqués dans la résolution de l’inflammation.

Professeur David Launay, Centre hospitalier universitaire de Lille, France.

Le Professeur Launay exerce dans le service de médecine interne et d’immunologie clinique du CHU de Lille, qui est le centre de référence national des maladies auto-immunes systémiques rares et qui fait partie de réseau de référence européen ReCONNECT ; le Professeur Launay travaille également à l’Institut de recherche translationnelle sur l’inflammation (Infinite - U1286 Inserm, Université de Lille CHU de Lille).

Le projet gagnant vise à évaluer l’effet d’une intervention immunomodulatrice sur le développement des processus fibrosants dans un modèle expérimental, ce qui pourrait étayer l’efficacité de l’immunomodulation par PEC dans les maladies inflammatoires à médiation immunitaire (IMID). Parmi les maladies chroniques, les IMID constituent une cause fréquente de fibrose, le développement d’un tissu épais ou cicatriciel, qui est le résultat final de nombreuses réactions inflammatoires chroniques. La fibrose est associée à un taux de morbi-mortalité élevé et l’absence de traitements efficaces pour prévenir ou inverser la fibrose constitue un problème majeur pour les cliniciens.¹

1. TA Wynn, Cellular and molecular mechanisms of fibrosis, J Pathol 2008; 214: 199–210, https://doi.org/10.1002/path.2277, et al.

Newcastle University, en collaboration avec l’Université médicale de Graz et le Newcastle Hospitals NHS Foundation Trust.

Le projet gagnant a été soumis par l’investigateur adjoint, le Docteur Rachel Crossland, Newcastle University, Royaume-Uni. Les collaborateurs pour ce projet sont le Professeur Anne Dickinson, Professeur de biologie dans le domaine de la greffe de moelle osseuse, Newcastle University, le Professeur Hildegard Greinix, Chef du service d’hématologie, Université de médecine de Graz, Autriche, et le Docteur Aisling Flinn, attachée de recherche clinique en immunologie pédiatrique, Newcastle Hospitals NHS Foundation Trust.

Leur étude de 12 mois vise à évaluer l’effet de l’immunomodulation par PEC sur les vésicules extracellulaires et le profil de celles-ci en réponse au traitement chez des patients présentant une réaction du greffon contre l’hôte (GvH). Complication majeure touchant 40 à 70 % des patients ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH), la GvH sévère est associée à un taux de mortalité élevé.¹

1. Jagasia M, Arora M, Flowers ME, et al. Risk factors for acute GVHD and survival after hematopoietic cell transplantation, Blood 2012 Jan 5;119(1):296-307. doi: 10.1182/blood-2011-06-364265. Publication en ligne le 18 octobre 2011.

Docteur Nick Matthews et Docteur Arun Alfred, investigateur adjoint, service d’hématologie du Rotherham NHS Foundation Trust, Royaume-Uni.

Leur projet vise à déterminer si l’immunomodulation obtenue grâce à la photophérèse extracorporelle (PEC) utilisée dans le traitement de la réaction du greffon contre l’hôte (GvH) chronique est due à l’activation des macrophages in vivo. Outre le Prix de l’investigateur 2018, le service d’hématologie du Rotherham NHS Foundation Trust recevra une subvention de formation de 50 000 € destinée à soutenir ces recherches.

Découvrez plus d’informations sur la façon dont les recherches de l’équipe du Docteur Nick Matthew modifient les perceptions de la PEC et contribuent à conduire le changement vers une médecine personnalisée.